Enjeux de transition sociale et écologique
" Il ne peut pas y avoir de croissance infinie dans un monde fini "
Nous sommes à un carrefour, historique et rempli d'espoir. Face à une crise devenue globalisée, marquée par des modes de développement économiques socialement inéquitables et écologiquement insoutenables, il devient essentiel de repenser nos modes de vie : modes d'organisation et d'interaction, modes de production et de consommation, etc.
Dans un esprit de transition, d'adaptation voire parfois de révolution, les utopistes et entrepreneurs d'aujourd'hui deviennent les architectes et bâtisseurs du monde de demain. Et dans le fond, par notre pouvoir d'agir, nous sommes toutes et tous, enfants et adultes, les acteurs de cette transition.
Chaque phase de transition est marquée par plusieurs mouvements. D'une part, nous nous détachons de certaines croyances et vérités, de certains buts, et aussi de diverses choses matérielles. D'autre part, nous développons de nouveaux savoirs et savoir-faire, de nouvelles technologies et manières de fonctionner ; nous évoluons autrement et dans un but différent. Autrement dit, nous décroissons à certains niveaux et dans certains domaines, pour croître dans d'autres. C'est donc d'évolution et de résilience, de croissance et de décroissance que nous allons parler... et, aussi et surtout, de transition, d’innovation et d’écologisation.
Pourquoi faudrait-il décroître ? Dans quel but ? La croissance est pourtant naturelle ; elle fait partie du cycle de la vie. Ainsi, les graines germent, les arbres poussent, incessamment attirés par le soleil, pour finalement mourir, se décomposer, retourner dans le sol et le fertiliser.
D'un autre coté, parfois, il y a des croissances exponentielles et démesurées : des exploitations intensives et concentrées (mono-cultures et mono-élevages à grande échelle…), des abus de gourmandises (sucre, viande, télévision, alcool, drogues…), des excès de possessions (colonisation, monopolisation, capitalisation…), de vitesse (rapidité de transport…), de hauteur (construction de gratte-ciels toujours plus hauts…), etc. Ainsi, certains modes de vie abusifs -donc nocifs- génèrent des appauvrissements, de l'érosion, de la pollution, détruisant la diversité et l'abondance des écosystèmes, dégradant notre santé, celle de notre environnement, et donc nos conditions de vie.
Aujourd'hui, il est devenu fondamental de se questionner sur nos besoins et de freiner notre appétit. Il s'agirait de se modérer, pour diminuer notre empreinte écologique (l'impact négatif de l'humain sur la nature), pour réduire les écarts de pouvoirs et les disparités sociales... Car si nous mangeons tout le gâteau, nous tomberons malade et il n'en restera plus, ni pour demain, ni pour les autres. Il en va de même pour la nature et la planète. Jouissons-en. N'en abusons pas.
Ne cherchons pas à dominer la nature et à l'exploiter à outrance. Cela n’entraînerait que déséquilibres et dégradations, sur les plans socio-économiques et écologiques. Vivons plutôt en coopération avec la nature et à des rythmes adaptés aux cycles du vivant, de la Terre, de l'eau... et aux besoins de base de l'humain (voir la Pyramide des besoins de Maslow).
Ralentir et lâcher prise, oser et rebondir. Arrêtons-nous un instant. D'abord, soyons curieux de savoir et de comprendre. Prenons le temps de ressentir et d'observer l'impact de nos pratiques. Écoutons attentivement les alertes qui surviennent, et notamment les signes de la nature. Puis, pour tendre vers plus de bien-être et d'autonomie, il conviendra parfois de réduire l'usage d'une ressource ou la consommation d'un produit et, en parallèle, d'opter pour des alternatives positives.
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* ENJEUX HUMAINS DE TRANSITION ÉCOLOGIQUE : tous ces enjeux découlent de dysfonctionnements dans la relation entre l’humain et la nature. Aussi, nous nous intéresserons aux activités humaines et à leurs effets sur l’environnement : production (agriculture, industrie, artisanat…), consommation (alimentation, culture…), construction d’habitats, bâtiments et infrastructures, mobilité et transport des personnes, distribution des marchandises, éducation et diffusion des connaissances (méthodes pédagogiques, accès au savoir…), engagement citoyen (initiatives locales...), gouvernance participative (justice sociale…), structuration et aménagement du territoire (organisation de réseaux…), régulation démographique (croissance, répartition...), etc.
* NOUVELLES VOIES / INNOVATIONS ÉCOLOGIQUES ET SOCIALES : stratégies et pratiques de valorisation (préservation ou développement) du patrimoine naturel local (diversité et abondance des espaces naturels, des espèces et des ressources énergétiques; dynamique et équilibre écosystémique), du patrimoine culturel local (savoir-faire artisanal…), des formes d’économie sociale et solidaire (économie circulaire: récupérer, recycler, réutiliser, revaloriser), des autonomies locales et communautaires, de la mobilité écologique (vélo, marche…) et des transports collectifs, etc.
Nous sommes à un carrefour, historique et rempli d'espoir. Face à une crise devenue globalisée, marquée par des modes de développement économiques socialement inéquitables et écologiquement insoutenables, il devient essentiel de repenser nos modes de vie : modes d'organisation et d'interaction, modes de production et de consommation, etc.
Dans un esprit de transition, d'adaptation voire parfois de révolution, les utopistes et entrepreneurs d'aujourd'hui deviennent les architectes et bâtisseurs du monde de demain. Et dans le fond, par notre pouvoir d'agir, nous sommes toutes et tous, enfants et adultes, les acteurs de cette transition.
Chaque phase de transition est marquée par plusieurs mouvements. D'une part, nous nous détachons de certaines croyances et vérités, de certains buts, et aussi de diverses choses matérielles. D'autre part, nous développons de nouveaux savoirs et savoir-faire, de nouvelles technologies et manières de fonctionner ; nous évoluons autrement et dans un but différent. Autrement dit, nous décroissons à certains niveaux et dans certains domaines, pour croître dans d'autres. C'est donc d'évolution et de résilience, de croissance et de décroissance que nous allons parler... et, aussi et surtout, de transition, d’innovation et d’écologisation.
Pourquoi faudrait-il décroître ? Dans quel but ? La croissance est pourtant naturelle ; elle fait partie du cycle de la vie. Ainsi, les graines germent, les arbres poussent, incessamment attirés par le soleil, pour finalement mourir, se décomposer, retourner dans le sol et le fertiliser.
D'un autre coté, parfois, il y a des croissances exponentielles et démesurées : des exploitations intensives et concentrées (mono-cultures et mono-élevages à grande échelle…), des abus de gourmandises (sucre, viande, télévision, alcool, drogues…), des excès de possessions (colonisation, monopolisation, capitalisation…), de vitesse (rapidité de transport…), de hauteur (construction de gratte-ciels toujours plus hauts…), etc. Ainsi, certains modes de vie abusifs -donc nocifs- génèrent des appauvrissements, de l'érosion, de la pollution, détruisant la diversité et l'abondance des écosystèmes, dégradant notre santé, celle de notre environnement, et donc nos conditions de vie.
Aujourd'hui, il est devenu fondamental de se questionner sur nos besoins et de freiner notre appétit. Il s'agirait de se modérer, pour diminuer notre empreinte écologique (l'impact négatif de l'humain sur la nature), pour réduire les écarts de pouvoirs et les disparités sociales... Car si nous mangeons tout le gâteau, nous tomberons malade et il n'en restera plus, ni pour demain, ni pour les autres. Il en va de même pour la nature et la planète. Jouissons-en. N'en abusons pas.
Ne cherchons pas à dominer la nature et à l'exploiter à outrance. Cela n’entraînerait que déséquilibres et dégradations, sur les plans socio-économiques et écologiques. Vivons plutôt en coopération avec la nature et à des rythmes adaptés aux cycles du vivant, de la Terre, de l'eau... et aux besoins de base de l'humain (voir la Pyramide des besoins de Maslow).
Ralentir et lâcher prise, oser et rebondir. Arrêtons-nous un instant. D'abord, soyons curieux de savoir et de comprendre. Prenons le temps de ressentir et d'observer l'impact de nos pratiques. Écoutons attentivement les alertes qui surviennent, et notamment les signes de la nature. Puis, pour tendre vers plus de bien-être et d'autonomie, il conviendra parfois de réduire l'usage d'une ressource ou la consommation d'un produit et, en parallèle, d'opter pour des alternatives positives.
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* ENJEUX HUMAINS DE TRANSITION ÉCOLOGIQUE : tous ces enjeux découlent de dysfonctionnements dans la relation entre l’humain et la nature. Aussi, nous nous intéresserons aux activités humaines et à leurs effets sur l’environnement : production (agriculture, industrie, artisanat…), consommation (alimentation, culture…), construction d’habitats, bâtiments et infrastructures, mobilité et transport des personnes, distribution des marchandises, éducation et diffusion des connaissances (méthodes pédagogiques, accès au savoir…), engagement citoyen (initiatives locales...), gouvernance participative (justice sociale…), structuration et aménagement du territoire (organisation de réseaux…), régulation démographique (croissance, répartition...), etc.
* NOUVELLES VOIES / INNOVATIONS ÉCOLOGIQUES ET SOCIALES : stratégies et pratiques de valorisation (préservation ou développement) du patrimoine naturel local (diversité et abondance des espaces naturels, des espèces et des ressources énergétiques; dynamique et équilibre écosystémique), du patrimoine culturel local (savoir-faire artisanal…), des formes d’économie sociale et solidaire (économie circulaire: récupérer, recycler, réutiliser, revaloriser), des autonomies locales et communautaires, de la mobilité écologique (vélo, marche…) et des transports collectifs, etc.